Lutte contre les moustiques

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Retrouvez en vidéo les conseils afin d’éviter la prolifération des moustiques chez vous : LES BONS GESTES

CHAQUE ANNEE, LA VILLE DE BALMA CONSACRE PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIERS D'EUROS POUR LUTTER CONTRE LES MOUSTIQUES

La Ville de Balma lutte activement contre la présence des moustiques sur le domaine public, mais 80% des gîtes larvaires sont situés sur le domaine privé, c’est-à-dire chez les particuliers et les entreprises. Pour éradiquer l’insecte, de nombreuses actions sont lancées mais il n’y a pas pour le moment de solution miracle.
Pour éviter la prolifération, nous devons conjuguer nos efforts.

ENSEMBLE, SOYONS VIGILANTS ET MOBILISÉS

LE PLAN D'ACTION DE LA VILLE

La ville de Balma a mis en place un plan d’action d’envergure afin de lutter contre la prolifération des moustiques. Elle agit uniquement sur le domaine public, conformément à ses prérogatives. En effet, elle ne peut pas légalement intervenir chez les particuliers et sur le domaine privé.

  • Au quotidien, les équipes techniques municipales veillent, sur le terrain, à rechercher et supprimer les eaux stagnantes sur les sites potentiels de développement larvaire dans l’enceinte des bâtiments municipaux, des parcs et jardins publics, du cimetière, des terrains de sport, des zones humides et sur le domaine public.
  • Lors des périodes propices au développement des moustiques, des traitements préventifs réguliers sont réalisés sur les espaces publics susceptibles d’héberger des sites larvaires. Il s’agit d’un traitement non-toxique pour la faune des milieux humides et des plans d’eau. La période d’intervention est liée aux conditions climatiques.
  • En complément, des traitements supplémentaires sont réalisés sur le domaine public afin d’exterminer également les moustiques adultes.
  • La Ville a également installé des nichoirs à chauve-souris sur le territoire de la commune. Ce projet, initié par le Conseil municipal des Jeunes, permettra d’offrir un gîte aux pipistrelles, inoffensives pour l’homme mais qui sont capables d’engloutir 600 moustiques par heure.
  • Du sable est également mis à la disposition des particuliers au cimetière pour que chacun puisse en disposer dans les coupelles des pots de fleurs.

POURQUOI NE TRAITE-T-ON PAS PAR ÉPANDAGE AÉRIEN ?

Certains Balmanais s’interrogent sur la possibilité d’un traitement par épandage aérien. Celui-ci ne peut pas être réalisé en zone urbaine ou péri-urbaine comme à Balma car ce mode de diffusion disperse de manière massive des produits chimiques, sans distinction efficace des zones à traiter. Un risque important de pollution est susceptible d’intoxiquer humains, animaux domestiques et l’ensemble de la biodiversité locale.

COMMENT PRÉVENIR LE DÉVELOPPEMENT DES MOUSTIQUES

CHEZ SOI, LES BONS GESTES A ADOPTER

 

Dans votre jardin et sur votre balcon

Couvrir de manière hermétique ou avec des moustiquaires, récupérateurs d’eau de pluie, bassins hors d’usage, cuves, fûts divers, réceptacles pluviaux en plastique, etc.
Curer siphons de lave-mains extérieurs, de fontaines, bondes d’évacuation extérieures, rigoles couvertes avec grille, gouttières, chéneaux, etc.
Vérifier l’évacuation des eaux de pluie sur les toits terrasses/toits plats.
Entretenir piscines, bassins d’agrément (en introduisant des poissons rouges ou en créant un mouvement dans l’eau via un dispositif de pompage), pompes de relevage, regards et bornes d’arrosage, jardins (haies, herbes hautes, débris végétaux), etc.
Évacuer tout type de déchets !
Ranger (à l’abri de la pluie) brouettes, seaux, pneumatiques, jouets pour enfants, cendriers, poubelles, arrosoirs, caisses, pots divers, etc.
Vider (2 fois par semaine) coupelles, pots avec réserve d’eau, gamelles pour animaux domestiques, pieds de parasols, bouturages, bâches, éléments de décoration pouvant retenir l’eau, pluviomètres, etc.

 

À l’intérieur

Renouveler toutes les eaux stagnantes très régulièrement : coupelles, eau pour les animaux, vases.
Ventiler votre logement le plus possible.
Vérifier que vos portes et fenêtres soient bien hermétiques et si besoin, n’hésitez pas à installer des moustiquaires (fenêtres, lit de bébé).

LES LIEUX DE PONTE DES MOUSTIQUES

Un réceptacle : lieu de ponte (quelle que soit la contenance, de la taille d’un bouchon de bouteille à une citerne de récupération d’eau de pluie)
De l’eau : vecteur de sa croissance
– avec des variations de niveau (la ponte a lieu sur le bord du récipient et le niveau doit monter pour recouvrir les larves qui se développent en milieu aquatique).
– stagnante car le moustique-tigre craint le mouvement et redoute les poissons et batraciens friands de ses larves

CONNAITRE LE MOUSTIQUE-TIGRE POUR MIEUX LUTTER

Si nous étions depuis toujours habitués aux désagréments des moustiques communs, un nouvel ennemi plus silencieux, diurne et plus petit s’est fait, en quelques années à peine, une place désagréable tout au long de nos journées :
le moustique-tigre.
Réchauffement climatique, augmentation des voyages en avion, interdiction des produits phytosanitaires, favorisent son développement. Arrivé en France en 2004, présent dans l’agglomération Toulousaine depuis 2014, on le trouve dans les 13 départements d’Occitanie, malgré les traitements et les campagnes d’information des pouvoirs publics.

LE MOUSTIQUE-TIGRE QUI VOUS PIQUE EST NÉ CHEZ VOUS OU DANS VOTRE PROCHE VOISINAGE !

Noir rayé de blanc, le moustique-tigre ne s’éloigne pas au-delà d’une centaine de mètres du site où il a été pondu. Les oeufs peuvent rester plusieurs semaines et même plusieurs années au sec, attendant une averse pour démarrer leur développement. L’une des autres particularités de ce moustique est de piquer de jour, plutôt au lever et au coucher du soleil avec un pic, l’été, en fin de journée.
S’il est plus actif de mai à octobre, il ne disparaît jamais complètement. Dans la journée, il a tendance à s’abriter dans les buissons et taillis (d’où l’importance de les tailler régulièrement). Il craint également le vent et le froid, fuyant ainsi les intérieurs ventilés et climatisés.

LES DANGERS DU MOUSTIQUE-TIGRE

Le moustique-tigre peut être vecteur de maladies : chikungunya, dengue ou zika. À l’occasion d’un voyage dans une région exposée, une personne peut être piquée par un moustique infecté.
À son retour, la personne peut être piquée par un moustique-tigre sain, qui peut à son tour transmettre cette maladie à une personne saine.
Après votre retour d’une zone tropicale, si des symptômes de fièvre brutale, de douleurs articulaires, de courbatures ou d’éruptions cutanées apparaissent, il est nécessaire de consulter un médecin.
En cas de déclaration ou de suspicion de personne malade, un traitement insecticide chimique ponctuel, aux alentours du domicile de la personne concernée, est décidé par le Préfet. Ce traitement est réalisé par le Conseil départemental.